Gérer efficacement ses déchets d’activités de soins à risques infectieux

Un mauvais traitement de déchets à risques infectieux (DASRI) peut engendrer de nombreuses maladies. Selon les données de l’OMS, ces déchets mal gérés sont à l’origine de milliers de cas d’hépatite et de VIH SIDA. En tant que professionnel de la santé, il est important que vous soyez à jour sur les méthodes efficaces de traitement de ces déchets toxiques. Dans cet article, vous y trouverez les méthodes les plus en vue.

L’incinération des déchets

L’incinération reste la voie la plus répandue pour se débarrasser des déchets d’activités de soins à risques infectieux. Ce procédé consiste à brûler les objets et matériaux dégradables à très haute température, ce qui assure leur destruction complète. Mais attention : cette méthode nécessite un contrôle rigoureux et des équipements adaptés, car elle libère inévitablement fumées toxiques, cendres volatiles et gaz potentiellement polluants. Pour s’assurer que tout se passe dans les règles de l’art, le recours à un prestataire spécialisé comme lacollectemedicale.fr est vivement recommandé.

Le dépôt vers les décharges sanitaires

Autre solution, le transfert des déchets médicaux non traités vers des sites de décharges sanitaires dédiés. Ces lieux sont conçus pour accueillir ce type de résidus, à condition de respecter les délais : conserver ces déchets trop longtemps dans les établissements de santé expose au risque sanitaire, pour soi-même comme pour sa famille. Il est impératif d’éviter les dépôts en fosses ouvertes, source directe de contamination et de propagation des agents infectieux.

Le traitement par les substances chimiques

Pour neutraliser les agents pathogènes, le traitement chimique fait ses preuves dans de nombreux contextes. L’application de certains produits permet de désinfecter efficacement les déchets tranchants, les eaux usées hospitalières ou les résidus solides souillés de sang. Cette méthode, appréciée pour sa polyvalence, s’adresse autant aux petits volumes qu’aux flux plus importants, et s’intègre facilement dans les protocoles existants.

La stérilisation à la vapeur

Avant tout, les déchets sont broyés afin de faciliter la pénétration de la vapeur. Ensuite, ils passent en autoclave, exposés à une vapeur sous pression et à une température élevée. Ce traitement thermique inactivate les bactéries et réduit significativement tout risque infectieux. Le choix de la température s’ajuste selon la nature des micro-organismes à neutraliser, ce qui donne à cette méthode une grande adaptabilité.

L’irradiation par les micro-ondes

Enfin, la technologie des micro-ondes s’impose progressivement dans le traitement des DASRI. Les déchets, hors métaux, sont broyés puis soumis à une fréquence de 2450 MHz, correspondant à une longueur d’onde spécifique. Cette irradiation affaiblit et détruit les micro-organismes présents, tout en limitant l’impact environnemental. Un équipement adapté garantit le bon déroulement du processus, offrant une alternative moderne et efficace.

Entre exigences réglementaires et impératifs sanitaires, chaque méthode de traitement des déchets à risques infectieux réclame un niveau d’expertise et de vigilance élevé. Face à ces enjeux, la gestion des DASRI ne tolère ni l’approximation ni la négligence : le moindre faux pas coûte cher, pour la santé comme pour l’environnement.

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